Nous arrivons au 12ème et dernier principe de permaculture selon David Holmgren : “utiliser et répondre au changement”.
Cet article fait partie de la série « challenge du mois de septembre » : 30 jours pour vous parler de la permaculture au travail.
Si vous êtes nouveau ici, j’en suis au 26ème jour de ce challenge. Je suis assez fière d’avoir tenu jusque là. Il reste encore 4 jours, 4 articles pour relever ce challenge jusqu’au bout. Vous pouvez consulter cet article « La permaculture au travail : s’inspirer de la nature » qui vous expliquera les raisons de ce challenge.
Relier le principe au contexte professionnel
Le principe « Utiliser et répondre au changement » en permaculture nous apprend à anticiper et s’adapter aux transformations, qu’elles soient naturelles, économiques, ou sociales. Transposé au monde professionnel, ce principe souligne l’importance de rester flexible face aux évolutions du marché, de la vie, aux changements technologiques, et aux attentes des clients.
Les TPE-PME, en particulier, doivent être agiles et réactives pour survivre et prospérer dans un environnement en constante évolution.
L’exemple le plus récent, je pense est celui de la période du Covid. Sans que personne ne s’y attende … confinement mondial … et tout s’arrête. Il y ‘a des secteurs plus touchés que d’autres. Parmi ces secteurs : l’hôtellerie-restauration. C’est une période où certaines personnes se sont mis à faire des repas à emporter.
Exemple d’application en entreprise
Une entreprise que j’ai interviewée au Tampon, une TPE du secteur de la restauration, en plus de se mettre à la vente à emporter, il a développé une gamme de produit sous-vide pendant la période Covid. Cette idée a notamment été lancé via un client qui venait quotidiennement récupérer à manger chez lui. Aujourd’hui il a développé son activité, tout entretenant sa passion et en faisant de la restauration de qualité.
Au cours de cette période il y’ a eu des personnes qui ont réussi, plus que d’autres à utiliser et répondre au changement. Cela ne veut pas dire que les personnes qui réussissent cela n’ont pas eu des moments difficiles, de doutes ou de désespoir. Mais elles ont plus facilement rebondie.
Outils et stratégies concrètes
- Analyse des tendances du marché : Utiliser des outils comme Google Trends, les études de marché ou les logiciels d’analyse des tendances pour identifier les évolutions de votre secteur. Cela peut également passer par des temps de veille pour lire des magasines économique et sociales, ou écouter des podcats. Prendre du temps pour être en veille, analyser et anticiper.
- Formations continues : Investir dans la formation des collaborateurs pour les préparer aux nouveaux défis et technologies émergentes. Cela peut passer par des organismes de formations ou des plateformes d’e-learning. Par exemple, anticipez-vous l’arrivée rapide de l’IA ? Comment formez-vous à cela ?
- Agilité organisationnelle : Mettre en place des structures d’organisation souples comme les équipes projet ou les méthodes agiles (Scrum, Kanban) pour pouvoir réagir rapidement aux changements.
- Boucles de rétroaction : Mettre en place des systèmes de retour d’expérience, tels que des enquêtes clients régulières ou des feedbacks internes pour ajuster les offres et services de l’entreprise. Je vous aide notamment à créer une enquête de satisfaction interne dans mon bonus, que vous pouvez télécharger en cliquant ICI.
Chiffres clés et bénéfices mesurables
- 83 % des PME agiles ont déclaré avoir une meilleure résilience face aux changements du marché, selon une étude de BCG.
- Une enquête de Deloitte montre que les entreprises ayant adopté des pratiques agiles ont connu une amélioration de 30 % de leur réactivité aux évolutions du marché.
- Selon une étude de PwC, 60 % des cadres de PME affirment que la transformation numérique est un impératif stratégique pour rester compétitifs dans les prochaines années.
Points de vigilance – Les pièges courants
- Résister au changement : Une trop grande résistance aux nouvelles technologies ou tendances peut limiter la croissance de l’entreprise. Adopter une attitude rigide face au changement est souvent préjudiciable, car cela freine l’innovation et l’adaptabilité.
- S’adapter trop tard : Attendre que les concurrents aient déjà pris les devants pour s’adapter peut laisser l’entreprise en situation de retard. J’ai envie de préciser ici que cela n’est vrai que si on a des concurrents. Et si nous partions du principes que les concurrents sont plutôt des partenaires à développer pour s’adapter au mieux ?
- Sous-estimer l’importance des retours : Ne pas écouter les retours des clients ou des collaborateurs peut empêcher l’entreprise d’identifier rapidement les ajustements nécessaires. Et cela, je peux vous assurer, que ça arrive quotidiennement. L’écoute n’est pas seulement au moment où un client ou un collaborateur va vous dire quelque chose. L’écoute doit être active. Vous devez apprendre à être à l’affut du moindre signe, du moindre sous-entendu, du moindre comportement qui en disent long. Cela me donne envie de dédier un article à cela … suite aux prochains épisodes ….
Utiliser et répondre au changement … à vous de jouer …
Pensez-vous être à l’affut des moindres détails? Pensez-vous être suffisamment à l’écoute ? Est-ce que vous êtes plutôt du genre à écouter les critiques pour les analyser et les utiliser ? Ou êtes-vous plutôt du genre à le prendre personnellement et à agir en réactance ?
Aujourd’hui, identifiez un changement récent, comment avez-vous réagi face à ce changement ?
Comment pouvez-vous vous y préparer ou y répondre ?
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