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Pensez-vous qu’il soit impossible de faire autrement ?

J’imagine que vous connaissez la racine du mot « travail ». Mais doit-on se limiter à sa racine ? L’internalisation inconsciente ne nous limite t-elle pas dans nos capacités à évoluer sereinement au sein de notre travail ou emploi ? Si vous n’avez pas déjà lu l’article  » Dépasser le trepalium : vers une vision positive du travail » je vous invite à lire au plus vite.

Réinventer le travail en dépassant nos croyances
Réinventer le travail en dépassant nos croyances

Retracer l’évolution du travail

L’histoire du travail est profondément enracinée dans le tissu de la société humaine. Depuis les premiers jours de l’humanité, le travail a été un élément central de la survie, de la culture et du progrès. Chaque période a apporté son lot de changements radicaux, redéfinissant la manière dont nous concevons et pratiquons le travail.

Dans les sociétés primitives, le travail était étroitement lié à la subsistance, avec des activités telles que la chasse, la cueillette et l’agriculture jouant un rôle essentiel dans la fourniture de nourriture et de ressources pour les communautés. Le travail était souvent collectif et coopératif, avec des tâches partagées entre les membres de la tribu ou de la communauté.

L’avènement de la civilisation a marqué un tournant majeur dans l’organisation du travail. Avec l’émergence de l’agriculture et de l’élevage, les sociétés se sont sédentarisées (ou la sédentarisation a incité à l’agriculture et l’élevage) et les premières formes d’organisation sociale et économique ont émergé. Le travail est devenu plus spécialisé, avec des artisans, des commerçants et des agriculteurs développant des compétences spécifiques.

Au cours de l’Antiquité, les grandes civilisations telles que l’Égypte, la Grèce et Rome ont vu l’émergence de systèmes complexes de travail et d’organisation sociale. Les esclaves, capturés lors de conquêtes militaires ou issus de sociétés tribales conquises, constituaient une part importante de la main-d’œuvre, travaillant dans l’agriculture, l’artisanat et la construction.

La période médiévale a été marquée par le système féodal, où le travail était souvent lié à la terre et à la possession de terres. Les serfs travaillaient pour les seigneurs féodaux en échange de protection et d’usage de la terre. Tandis que les artisans et les marchands formaient les premières guildes et associations professionnelles.

Au cours de la révolution industrielle, qui a débuté au 18ème siècle, le travail artisanal et agricole a cédé la place à une production massive dans les usines. L’émergence de la mécanisation et de la division du travail a donné naissance à une nouvelle classe ouvrière. Le modèle du travail salarié, lui, est devenu la norme dans les entreprises en pleine expansion.

L’avènement de l’ère numérique a amplifié ces changements de manière exponentielle. La technologie de l’information, l’automatisation et la mondialisation ont transformé la nature même du travail. Les ordinateurs, l’internet et les communications instantanées ont ouvert de nouveaux horizons, permettant un accès mondial aux marchés et aux opportunités.

Avec ces avancées sont également apparus de nouveaux défis. La précarité de l’emploi, l’automatisation croissante et les inégalités salariales sont devenus des enjeux majeurs dans le paysage du travail. La conciliation entre vie professionnelle et vie personnelle est un défi pour de nombreux travailleurs. La question de la pertinence et du sens du travail continue, elle, de hanter les esprits.

Alors que nous nous tournons vers l’avenir, il est crucial de comprendre ces évolutions passées pour mieux appréhender les défis actuels et futurs du monde du travail. Repenser le travail est aussi une question de valeurs et de vision pour l’avenir. Mais est-ce une valeur morale ? Je vous invite à prendre connaissance de cette super conférence d’André Comte Sponville : « Le travail n’est pas une valeur morale« .

La notion « travail « est donc en perpétuelle changement. Quelle définitions avons-nous envie de construire ? Quelles visions voulons-nous avoir du travail ? A quoi souhaitez-vous que le travail vous serve ?

Je vous pose aujourd’hui ces questions :

J’attends vos réponses en commentaires, et n’hésitez pas à partager l’article pour multiplier les échanges.

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