Dans ce deuxième article sur 30 (30 pour les 30 jours de Septembre), nous allons partir à la découverte du 1er principe selon Bill Mollison : Prévoir l’efficacité énergétique. Si vous êtes nouveau ou nouvelle ici et que vous ne savez pas de quoi je parle, ou de quel challenge il est question, je précise tout dans cet article : « La permaculture au travail : s’inspirer de la nature« .
Prévoir l’efficacité énergétique :
Le premier principe de la permaculture selon Bill Mollison est : prévoir l’efficacité énergétique. Il est essentiel de penser et réfléchir les flux d’énergie externes (vent, soleil, eau…) et internes (humains, animaux…) au système permaculturel afin de pouvoir les gérer de façon optimale.
Le principe « Prévoir l’efficacité énergétique » dans la permaculture met l’accent sur l’importance de comprendre et d’optimiser les flux d’énergie au sein d’un système pour en maximiser l’efficacité et la durabilité. Ce principe provient des réflexions de Bill Mollison sur la manière de concevoir des systèmes qui imitent les processus naturels tout en étant efficaces et résilients.
Origine et explication du principe
1. L’origine du principe « Prévoir l’efficacité énergétique » :
Ce principe est dérivé des concepts de permaculture développés par Bill Mollison, qui a mis en avant l’importance de concevoir des systèmes durables en tenant compte des ressources énergétiques disponibles. Mollison a souligné que la compréhension des flux d’énergie naturels (tels que le vent, le soleil, et l’eau) est essentielle pour créer des systèmes agricoles et humains efficaces.
2. Le concept :
- Flux d’énergie externes : Il s’agit de l’énergie provenant de sources naturelles telles que le soleil, le vent, et l’eau. En permaculture, ces sources d’énergie doivent être capturées et utilisées efficacement pour soutenir la croissance des plantes, réguler le climat local, et fournir de l’énergie aux infrastructures.
- Flux d’énergie internes : Cela concerne l’énergie générée au sein du système par les activités humaines et animales. Par exemple, la chaleur corporelle des animaux peut être utilisée pour chauffer des espaces, et les mouvements humains peuvent être optimisés pour réduire la consommation d’énergie.
3. L’application du principe « prévoir l’efficacité énergétique » implique :
- La conception de systèmes qui utilisent le positionnement optimal des éléments (comme les bâtiments et les plantes) pour capter la lumière solaire, bénéficier des vents dominants pour le refroidissement, et utiliser la gravité pour l’irrigation.
- L’utilisation de techniques telles que le zoning pour placer les éléments en fonction de leur fréquence d’utilisation et de leur besoin en énergie, afin de minimiser le gaspillage et de maximiser l’efficacité.
Objectif de prévoir l’efficacité énergétique :
Le but est de réduire la dépendance aux sources d’énergie non renouvelables et d’augmenter l’autosuffisance énergétique des systèmes. Cela est réalisé en utilisant des ressources locales et renouvelables, tout en maximisant l’efficacité énergétique à travers une planification et une conception réfléchies.
Références
Bill Mollison a détaillé ces idées dans ses ouvrages sur la permaculture, notamment dans le « Permaculture: A Designer’s Manual », où il explique comment intégrer la gestion des ressources énergétiques dans la conception de systèmes écologiques durables. Ces principes sont également discutés dans divers guides et manuels de permaculture qui soulignent l’importance de l’efficacité énergétique dans la création de systèmes résilients et durables.
L’efficacité énergétique est un thème central dans la permaculture car elle vise à créer des systèmes qui fonctionnent en harmonie avec la nature tout en minimisant l’impact environnemental et en optimisant l’utilisation des ressources disponibles.
L’efficacité énergétique adaptées au monde du travail
Nous voyons ici qu’il est question de flux d’énergies externes et internes.
Les flux d’énergies externes en entreprise existent. Nous avons de la même façon, le soleil, le vent, l’eau qui ont un impact dans le fonctionnement d’une entreprise et de différentes manières en fonction des secteurs.
Exemple pour le BTP, le soleil ou la pluie ont des impacts dans l’avancement des travaux. Comment cela est régulé sur le terrain ? Quelles réflexions et actions y-a-t-il eu pour prévoir ces impacts et les réguler ?
Nous retrouvons également dans les flux d’énergies externes, tout ce qui est extérieur à l’entreprise et qui pourtant est indispensable car régulent son activité : les partenaires, “la concurrence” (et nous verrons dans un prochain article que la coopération est plus durable que la compétition), les clients, les anciens salariés, … Comment ces énergies extérieurs sont t-elles prises en compte pour favoriser un fonctionnement durable?
Les flux d’énergies internes, quand à elle. Vous aurez surement déjà fait le lien à ce stade … Alors ? Et oui, les humains qui constituent l’entreprise, mais aussi l’ergonomie des lieux, le matériel utilisé, …. On est en plein de la gestion des conditions de travail dans l’idée de développer un fonctionnement durable, qui sera un atout dans la productivité directe de l’entreprise. Si ce n’est pas déjà fait, je vous invite à lire cet article “QVCT : Votre stratégie gagnante pour de équipes épanouies et une performance durable” qui va plus en détail sur cette démarche de qualité et conditions de travail.
Comme il a été mis en avant dans le 1er article de cette série, ce principe est proche de celui “capturer et stocker l’énergie” de David Holmgren, que nous développerons bientôt, avec des exemples plus concrets pour le monde du travail..
Conclusion
La permaculture, en tant que méthode de conception durable, nous offre des leçons précieuses sur la gestion efficace de l’énergie, que ce soit dans un système écologique ou dans une organisation. En réfléchissant aux flux d’énergie externes et internes, les entreprises peuvent optimiser leurs ressources, améliorer leur résilience et renforcer leur durabilité. Intégrer ces principes au quotidien contribue non seulement à une meilleure efficacité opérationnelle mais aussi à un impact environnemental réduit et à une amélioration des conditions de travail.
Dans un monde où les ressources deviennent de plus en plus précieuses, adopter une approche permaculturelle permet de repenser la manière dont nous utilisons l’énergie dans notre environnement professionnel. Cela nous conduit vers une plus grande autonomie énergétique et un engagement envers des pratiques durables.
A vous de jouer …
Je vous invite à prendre 5 minutes pour analyser déjà votre fonctionnement. Observez comme naturellement déjà vous interagissez avec des énergies externes et internes.
Puis posez-vous la question si vous le faites de manière consciente ou inconsciente ?
Inconsciente ? Ok…..maintenant que vous l’avez conscientisé …Comment pouvez-vous mieux utiliser les ressources naturelles disponibles ? Comment l’énergie humaine et matérielle est-elle optimisée au sein de votre structure ? Si vous souhaitez en échanger avec moi, ça serait avec grand plaisir. Contactez-moi :)
Déjà consciente ? Ok, est-ce que vous êtes satisfait de la manière dont cela fonctionne ? Est-ce optimal pour vous ? (c’est à dire que vous ne ressentez pas de blocage et de difficultés au quotidien, pas ou peu de conflit, pas ou peu d’arrêt maladie, de difficultés à recruter, …).
⇒ Si votre réponse est oui : Bravo, j’aimerai vous interviewé …contactez-moi :)
⇒ Si la réponse est non : bravo pour avoir lu jusque ici et pour vous être posé ces questions. Comment pourriez-vous faire autrement ? Si vous souhaitez en échanger avec moi, ça serait avec grand plaisir. Contactez-moi :)
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