Cet article est impulsé par l’événement inter-blogueurs « Mes astuces pour atteindre mon objectif » organisé par Madame Paleo, qui est une coach spécialisée en perte de poids selon le principe « Perdre du poids sans avoir faim ». D’ailleurs ce blog intéressera au minimum une amie de mon entourage qui se lance dans ce challenge de perte de poids, challenge partagé sûrement par un certain nombre de personnes après les fêtes de fin d’année.
Bien que Madame Paleo et moi-même ne sommes pas dans le même domaine, j’ai choisi de participer à ce carnaval d’articles. En effet, lorsque l’on parcourt son blog, nous pouvons constater qu’il est également question de motivation, comme l’on peut voir dans son article sur la motivation, que vous trouverez en cliquant ici. Il y a également un article qui met en avant l’impact de différentes hormones sur la santé, dans lequel nous pouvons retrouve le cortisol, qui est l’hormone secrétée suite à un stress. Stress que l’on peut ressentir au travail, d’autant plus si nous n’y sommes pas bien, que l’on soit dirigeant, dirigeante, ou salarié/salariée.
Alors voilà, comment atteindre son objectif ?
J’aimerai que l’on commence par évoquer ce qu’est un objectif. Ensuite, j’évoquerai la question de la motivation et enfin ce qui se passe si les objectifs de sont pas atteints.
Qu’est-ce qu’un objectif ? Doit-on en avoir un ?
Un objectif est une cible que l’on souhaite atteindre. Il peut y en avoir plusieurs, de différentes sortes, mais il doit absolument être précis et mesurable.
Lorsque je pose la question aux personnes que j’accompagne « quel est votre objectif » ? Que la personne soit salariée, ou en recherche d’emploi, j’ai bien souvent, soit aucune réponse, soit une réponse assez vague comme « je souhaite changer de métier » ou « je souhaite travailler ».
Ok, mais cet objectif n’est pas suffisamment clair pour pouvoir se projeter. Pour pouvoir visualiser correctement un objectif, il faut pouvoir en apercevoir les détails. Ce qui permettra d’identifier si oui ou non cet objectif nous motive.
Comme cela a pu être souligné dans ma dernière interview. Les objectifs, les enjeux de chacun vont être différents, et c’est très bien comme cela. Pour une personne ça sera de pouvoir s’acheter un vélo, pour une autre de pouvoir avoir la dernière Ferrari alors que ça pourra être de faire des actions significatives pour l’environnement pour d’autres, ou encore d’aider les autres.
Si vous ne l’avez pas encore lu, c’est par ici : https://kisa-conseil.com/lavis-dun-employeur-episode-2/
L’inconvénient et l’avantage avec les objectifs, est que dès qu’on en a atteint un, on aura tendance à en viser d’autres…ceci étant un autre sujet, je ne vais pas m’égarer.
Ces différents objectifs vont donc être les sources pour nos motivations à faire. Personne ne travaille pour les mêmes objectifs. Tout l’enjeu du management d’aujourd’hui est là : jongler avec les objectifs de chacun et chacune, pour garantir une équipe motivée.
Peut-on ne pas avoir d’objectif ?
Je ne pense pas … « ne rien faire et profiter du canapé, de la TV ou de sa console » est déjà un objectif. Les questions que je pose souvent sont « est-ce que vous êtes heureux comme cela » , « est-ce que cela vous convient ». Si la réponse est oui, OK, vous y êtes ! Vous êtes centrés avec vos objectifs et vos valeurs. Si la réponse est non … c’est le moment d’aller creuser ce qui vous manque pour l’être et d’en faire un ou des objectifs, non ?
Objectifs et Motivation
Que vous soyez entrepreneur ou salarié, se poser la question de ce qui nous motive est essentiel. Pour les dirigeants, il s’agit de clarifier vos missions et d’attirer les bonnes personnes (salariés, clients…). Pour les employés, il s’agit de comprendre ce qui vous passionne et comment cela s’aligne avec vos objectifs professionnels.
Comment savoir si cet objectif nous motive ?
Pour moi, les clés sont : les émotions et la procrastination. De supers outils qui nous permettent de nous jauger. La tête peut nous mentir, mais jamais nos émotions (si l’on sait suffisamment les écouter).
Et, ce n’est pas parce que je procrastine aujourd’hui, que je procrastinerai toute ma vie. Ce n’est peut-être pas le bon moment, peut-être que la motivation n’est pas assez forte, bien que l’intérêt soit là.
Laissez-moi vous transporter quelques années en arrière, à l’époque où les couloirs de l’université étaient mon quotidien. C’était à l’université, un lieu de découverte et d’apprentissage, où mon amour pour l’écriture et le partage d’idées prenait racine. J’étais cette étudiante, toujours armée d’un stylo, partageant mes réflexions avec quiconque voulait les entendre, cherchant des conseils.
Il y avait des jours où cette étincelle s’embrasait, me donnant des pics de motivation intenses, me donnant envie d’enfin lancer mon blog. Mais ces moments s’évaporaient aussi rapidement qu’ils apparaissaient, me laissant avec une envie inassouvie, une aspiration non réalisée.
Alors, je me suis tournée vers les réseaux sociaux, où j’ai commencé à rédiger de longs posts sur Facebook. Ces écrits, emprunt d’enthousiasme, étaient pourtant souvent perdus dans le tourbillon de l’indifférence numérique. Des amis et des connaissances me disaient parfois que mes publications étaient trop longues, trop denses. J’étais frustrée. « Les gens ne lisent plus », me disais-je. « Ils préfèrent les vidéos rapides, les informations diluées. » Cette réalité me contrariait, mais je ne me suis pas laissée décourager.
Au fil des années, j’ai continué à me former, à lire, cherchant toujours à affiner mes idées et ma voix. Puis, un jour, je suis tombée sur le travail d’Olivier Roland. Son approche, sa passion pour le blogging ont été pour moi un véritable déclic. Je me suis enfin lancée. Oui, j’ai procrastiné sur le lancement de mon blog, mais ce n’était pas un temps perdu, car entre-temps, je progressais vers d’autres objectifs, toujours poussé par l’enthousiasme. Chaque mot que j’écrivais, chaque idée que je partageais, me rapprochait de mon but ultime : être lue, être partagée, toucher les cœurs et les esprits.
Et maintenant, ici je suis, avec un objectif clair et vibrant : faire en sorte que ma parole, mes idées, ne soient pas seulement entendues, mais qu’elles résonnent, qu’elles inspirent, qu’elles provoquent le changement. Mon voyage continue, et chaque mot que j’écris est un pas de plus vers cet horizon de partage et d’inspiration.
Objectifs ratés : L’échec
Je n’y arriverai peut-être pas … Comme je n’ai pas réussi pleins d’autres choses. Par exemple, je n’ai pas réussi à être une danseuse professionnelle (par manque de courage je pense, guidée par la peur). Et vous savez-vous ?
CE N’EST PAS GRAVE.
Ce n’est pas grave parce ce que je fais, je le fais avec plaisir. J’adore ce que je fais, je suis convaincue par ce que je fais. J’adore échanger avec des personnes qui sont sceptiques, qui se disent que ce que je fais c’est n’importe quoi, que le monde tourne autrement et qu’on y changera rien, car ça me fais progresser (le débat est indéniablement ce qui participe à la richesse d’un sujet). Si ce que j’écris, je dis , je partage, touche déjà une personne, alors j’ai gagné, parce que j’ai déjà participé à faire de ce monde, un monde un poil meilleur.
Donc, si vous n’atteignez pas vos objectifs, regardez plutôt le chemin parcouru jusque là. Et demandez-vous : Est-ce que j’ai adoré prendre ce chemin ? Qu’est ce que j’ai appris ? Qu’est ce que je veux maintenant ? Vous y reviendrez sûrement plus tard, quand ça sera votre moment.
Objectifs et réussite
Ne vous faites pas influencer par « la réussite » des autres. La définition de la réussite est différente pour chacun et chacune. Je pars du principe que l’on réussit un objectif, lorsqu’on est satisfait de soi et de ce que l’on a atteint. Il n’y a pas de bons et de moins bons objectifs, du moment que l’objectif est orienté vers son bien-être et celui du monde.
En conclusion
Selon moi, pour réussir il faut donc :
1. Identifier ce que l’on veut : questionnez vos motivations profondes, allez chercher au sein de vos zone d’enthousiasmes,
2. Identifier un délai
3. Identifier les étapes pour y arriver
4. Prévoir des points d’étapes pour évaluer votre progression
5. Apprendre : ne culpabilisez pas. Le problème est toujours la solution. Apprenez de vos échecs, faites en sorte que l’échec soit votre meilleur ami. Oui, soyez en colère, triste, râlez … laissez -vous quelques minutes pour vivre ces émotions et recentrez-vous sur la suite. N’oubliez pas que ces types d’émotions sont liées au cortisol, hormone du stress, avec de forts impacts sur la santé. Préférez donc la dopamine et la sérotonine, ajustez votre parcours
6. Soyez acteur et actrice de vos vies : agissez différemment si une méthode n’a pas fonctionné.
En tant que dirigeants ou employés, comprendre et aligner vos objectifs personnels et professionnels est la clé d’une entreprise prospère et humaine. Cela crée un environnement où chacun est motivé, engagé et satisfait, contribuant ainsi au succès durable de l’entreprise.
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