L’avis d’un employeur – La vie d’un employeur : épisode 10
J’ai eu la chance de rencontrer Grégory Lemée (G.L) de l’entreprise Bureau Recyclage, qui compte 3 salariés. Il adopte un modèle centré sur l’humain et la confiance, garantissant un mieux-être au travail. Cette approche favorise également une productivité optimale.
Cette interview est la 10ème de la série “L’avis d’un employeur – la vie d’un employeur” . Elle a démarré lors d’un challenge que je m’étais lancé en début d’année : interviewer 30 entreprises en 3 mois. Si vous souhaitez lire le bilan de ce challenge, c’est par ICI.
Je remercie Grégory pour avoir pris le temps de me répondre et d’accepter ce temps d’échanges. Je le remercie également pour avoir pris le temps de relecture et d’échanger avec moi sur l’article. Cela a permis de l’améliorer et d’y apporter plus de précisions et de clarté.
Nous avons échangé sur sa gestion d’entreprise, ainsi que sur l’importance pour une entreprise de se développer autour d’un besoin du monde afin de faire sens. Je remercie également Julien et Elodie de WILLOW, qui m’ont transmis le contact.
Introduction
Dans un monde en constante évolution, les entreprises se trouvent face à des défis de plus en plus complexes, notamment en matière de gestion des ressources humaines. Le mieux-être au travail est désormais au cœur des préoccupations des employeurs souhaitant développer leur entreprise de manière durable.
Dans cet article, nous explorons comment certaines entreprises, comme Bureau Recyclage, mettent en œuvre des pratiques pour placer la planète et l’humain au centre de leur stratégie. Cette approche semble non seulement améliorer la qualité de vie des salariés mais favorise également la croissance économique et sociale de l’entreprise.
Grégory Lemée et Bureau Recyclage : Un engagement pour le territoire Réunionnais
Un parcours inspirant
Grégory Lemée, fondateur de Bureau Recyclage à La Réunion, incarne ce modèle centré sur l’humain de l’entreprise. Son parcours est marqué par une quête de sens et une volonté d’apporter une contribution positive à la société. » Ma spécialité, c’est la mise en place du tri à la source. Papiers, bouteilles plastiques et canettes métal pour les entreprises et administrations. J’organise le tri au sein des structures et je fais de la destruction de documents confidentiels
« Mon message sur le territoire, c’est de bien expliquer la différence entre une ressource et un déchet. En choisissant la bonne poubelle on détermine si c’est une ressource ou un déchet, pour que derrière on puisse réutiliser ce papier. Pas localement encore, malheureusement, mais demain sûrement. En tout cas, c’est bien une ressource qu’on doit essayer de préserver.« , explique-t-il.
Une vision solidaire
Le modèle centré sur l’humain de l’entreprise, souhaité par Grégory s’accompagnent également d’une vision solidaire.
À partir du moment où ils (les enfants/les gens en général) se rassemblent, généralement ils peuvent tout changer
Grégory Lemée
Avant de se lancer dans le secteur du recyclage, Grégory avait un profil commercial. Sa vision se traduit par le fort intérêt à être une entreprise solidaire. Il nous explique des actions concrètes telles que la sensibilisation dans les écoles et le soutien aux initiatives locales.
G.L : “Au moment où j’ai voulu créer mon entreprise, je voulais comprendre ce qu’était une entreprise solidaire. J’ai compris que toutes les entreprises peuvent être solidaires. Par exemple, je me suis rendu compte qu’un boulanger pouvait l’être en privilégiant les personnes en reconversion. Tout le monde peut être une entreprise. La mise en place de tri papier faisait partie des exemples cités d’entreprise solidaire et je savais que ça n’existait pas sur l’île. J’ai fait six mois d’études de marché, j’ai rencontré une cinquantaine d’entreprises avant de pouvoir lancer mon offre.«
« C’est important d’être dans cette recherche d’être entreprise solidaire pour donner du sens à mon activité en fin de compte. L’idée, quand on est commercial, c’est qu’on peut tout vendre : des ordinateurs, des voitures, … Je voulais vendre quelque chose qui me semblait utile à la société. C’était important pour moi de pouvoir me lever le matin du bon pied. C’est surtout un moteur de rester continuellement solidaire.
Je le suis également à travers des associations puisque je sponsorise des écoles, des groupes scolaires. Tous les quinze clients signés j’équipe gratuitement, je fais des sensibilisations, je passe collecter leurs papiers. Je sensibilise deux classes ambassadrices qui eux mêmes vont passer le message. Ils apprennent à parler en public, à passer des consignes, à rétablir la donne si ça ne fonctionne pas bien au début.«
A travers ces actions Grégory souhaite participer à l’autonomisation des jeunes en les amenant à trouver des solutions par eux-mêmes :
« Ils trouvent eux mêmes des solutions. On va créer des affiches, on peut repasser peut être oui, et puis on se rend compte que ça fonctionne. Donc ça me plaît bien parce qu’à la fin de l’année, ça fonctionne très bien. On prouve aux enfants qu’on est parti d’une problématique qu’ils ont réussi à gérer eux mêmes. À partir du moment où ils se rassemblent, généralement ils peuvent tout changer”.
Il a été mis également en avant qu’au delà de l’activité-même qui fait sens, elle s’inscrit dans une vision plus large des besoins du territoire. C’est une activité qui se déploie avec une vision systémique.
G. L : “ J’ai beaucoup de statistiques sur la gestion des déchets sur le territoire réunionnais. Je sais ce qu’on perd et tout ce que l’on gâche en termes d’emplois local non délocalisable.
Notre système de gestion des déchets à La Réunion, puisqu’on a des outils qui appartiennent aux citoyens, comme notamment des SEM (Sociétés d’Economie Mixte). Je pense notamment à Cyclea qui récupère nos poubelles jaunes et qui est surdimensionnée par rapport aux volumes qu’elle traite actuellement. Donc plus on lui amènera de volume, plus elle gagnera d’argent et plus elle pourra employer des personnes”
Un modèle centré sur l’humain
Des conditions de travail optimales
Grégory semble dépasser les préjugés des employeurs qui prôneraient le profit à tout prix. Il met à son avantage son expérience de salarié pour faire mieux. « J’ai une vision des enjeux où j’ai beaucoup plus été salarié que chef d’entreprise dans ma vie. Je sais réfléchir en tant que salarié”.
Il sait combien il est important d’avoir de la reconnaissance et des conditions de travail adaptées.
La question du salaire
Bureau Recyclage met un point d’honneur à offrir des salaires justes, des horaires flexibles, des primes repas et des avantages tels que des véhicules de service.
G.L. : “Il est important que la fiche de paye du salarié valorise son travail. Tout comme il est important d’avoir de la souplesse sur des demandes qui peuvent tomber inopportunément. Pouvoir se libérer sans se sentir mal, parce qu’on a une urgence ou parce qu’on a un enfant qu’on doit aller chercher ou rendez vous médical. C’est important pour moi”
A l’heure où les débats sont animés à propos du montant du SMIC à 1 600 euros, Grégory n’a pas attendu une loi pour relever les salaires. Il évoquait déjà ce sujet il y a quelques mois, lors de l’interview “Je considère qu’un SMIC à La Réunion devrait être à 1600. En dessous de 1600 euros, on ne vit pas à La Réunion. D’autant plus avec l’inflation qui vient de nous tomber dessus”.
Bureau Recyclage existe depuis 2015, démontrant qu’offrir des salaires plus élevés ne mène pas nécessairement à des licenciements ou à la fermeture de l’entreprise.
Vous pourriez penser que de nombreux facteurs entrent en jeu et qu’il peut en être autrement dans certains cas. Vous auriez raison. Cependant, cela prouve que ce modèle peut fonctionner. Nous pouvons nous poser la question du modèle de gestion.
A se demander si certains modèles seraient plus efficaces que d’autres ?
La flexibilité comme moteur de motivation
Le modèle centré sur l’humain définit par Grégory met également l’accent sur une flexibilité pour ses collaborateurs. « Ils peuvent organiser leur planning comme ils le souhaitent, tant que le travail est fait correctement. Cela leur permet de mieux gérer leur vie personnelle et de se sentir plus autonomes« , explique-t-il.
G. L. : “ Ils font leur planning eux même, je leur fais confiance. Chez Bureau Recyclage on a toujours appliqué la semaine des 4 jours et on restera sur ce modèle.
On est une société de services. Pour conserver des clients dans une société de service, il faut avoir un service impeccable. A partir du moment où on s’engage à passer à dates régulières. C’est ça qui est important.”
Des perspectives d’évolution
Pour certaines personnes, se projeter au sein de son entreprise, et visualiser une évolution, tant en compétences qu’en responsabilité, sont des conditions sine qua non, pour de bonnes conditions de travail. Grégory explique que c’est comme cela qu’il envisage le futur de son entreprise :
“Les salariés savent qu’ils ont des opportunités d’évolution dans notre structure. La finalité, c’est qu’il (le 1er salarié embauché) apprenne tout ce que je fais et qu’il me remplace. La deuxième personne embauché prendra sa place de chef d’équipe. »
Les recrutements sur un modèle centré sur l’humain
Recrutement et fidélisation des talents
Le recrutement au sein de Bureau Recyclage se base avant tout sur les valeurs humaines et le sérieux des candidats. « La confiance se gagne par le travail régulier et la fiabilité. J’ai embauché des personnes de mon entourage en qui j’avais entièrement confiance et cela s’est avéré très positif« , précise Grégory. Cette approche a permis de créer une équipe soudée et motivée, prête à relever les défis ensemble.
Bien qu’au début il avait un doute quant à mélanger le travail et les relations personnelles, il en ressort finalement ravie.
G.L : “ Un collaborateur m’a conseillé d’embaucher un de ses potes qu’il connaissait très bien et effectivement, ça s’est très bien passé. Ils sont heureux tous les deux et c’est un très bon gars aussi”
Son témoignage permet également de mettre en avant l’importance du réseau. Les personnes qui nous entourent sont nos premières sources d’opportunités. Et si vous n’avez pas eu l’occasion de lire l’article « Le piston au travail : Mythe ou réalité dans les recrutements », je vous invite à cliquer sur les liens pour le faire.
La confiance pour un recrutement réussi
Lors de notre entretien, j’ai posé la question suivante à Grégory : « Si vous n’aviez pas eu votre entourage pour les recrutements, comment vous auriez-vous fait ? » La réponse de Grégory a été révélatrice de son approche humaine et pragmatique du recrutement. « J’avais déjà embauché deux autres personnes, un pote à moi et une autre personne croisée lors des gilets jaunes. Le premier n’a pas pu continuer à cause d’un manque d’activité au début, et le deuxième a eu un coup dur dans la vie qui a affecté notre collaboration. Entouré d’amis proches, j’ai pu proposer des postes à des personnes de confiance et cela a été bénéfique pour l’entreprise. Toutefois, je reconnais que cela aurait été beaucoup plus compliqué de recruter et de développer cette même confiance avec des inconnus.«
La confiance au cœur de la relation de travail
La confiance, selon Grégory, se gagne par le travail régulier, la fiabilité et le sérieux. « Au bout de trois ou quatre mois, on peut vraiment faire confiance à quelqu’un. Mais il faut tomber sur la bonne personne, » souligne-t-il.
Recruter la bonne personne
“Mais il faut tomber sur la bonne personne”. C’est quelque chose que j’entends très souvent. J’ai donc demandé à Grégory, comment il définit « la bonne personne« . Il a répondu : « C’est un feeling, basé sur nos valeurs et sur le sérieux de la personne dans son quotidien professionnel. » Il insiste sur l’importance des relations humaines et de la capacité à répondre rapidement aux demandes des clients comme des qualités essentielles.
Cette philosophie de gestion axée sur la confiance et la flexibilité permet à Bureau Recyclage de maintenir un haut niveau de satisfaction client et de garantir un environnement de travail où les salariés se sentent valorisés et motivés. « Nous évoluons constamment, ajoutant de nouveaux clients et créant des opportunités d’avancement. Si nous sommes déjà heureux et en bonnes conditions aujourd’hui, qu’est ce que ça sera demain si on avance encore plus ? C’est peut être une des raisons de pourquoi ils restent. » conclut Grégory avec optimisme.
Le mieux-être au travail par le sens et la diversité
Une croissance durable par la diversité
L’approche de Bureau Recyclage vise également à assurer une croissance durable pour l’entreprise. « En offrant des conditions de travail optimales, nous fidélisons nos employés et garantissons un service de qualité à nos clients. Cela se traduit par une augmentation de notre volume d’activité et une meilleure satisfaction client », souligne Grégory.
Son envie de croissance passe également par l’objectif de devenir une entreprise adaptée et œuvrer pour les personnes qui en auraient le plus besoin : “C’est par exemple de faire travailler des personnes en situation de handicap, des personnes éloignées de l’emploi. Cette activité prendra tout son sens une fois qu’on aura réussi à amener ces personnes “.
Grégory poursuit : “Cet objectif n’est toujours pas réalisé au bout de 10 ans car il est primordial de faire porter le social de l’entreprise par l’économique, et non l’inverse, et ainsi, apporter de la durabilité. Il est important pour le territoire de choisir des modèles économiques porteurs pour compléter les objectifs sociaux du territoire. Ne pas déstabiliser des systèmes économiques déjà en place rentable par les services de l’Etat qui accompagne l’insertion professionnelle sur le territoire est indispensable, mais fait encore trop souvent défaut.
L’idée est de ne pas créer de la concurrence déloyale. Favoriser de l’emploi durable doit rester un objectif partagé entre tous.
Solidifier la santé économique de l’entreprise et sortir les personnes de la précarité des » travailleurs pauvres » est est vrai moteur pour Bureau Recyclage”.
Le sens et l’engagement environnemental
La gestion de l’entreprise se construit autour d’un modèle centré sur l’humain et le cœur même de son activité joue un rôle crucial dans la recherche de sens au travail. En effet, l’entreprise s’engage dans la gestion durable des déchets/ressources, et c’est ce qui fait sens pour le monde . « Nous traitons environ 40 000 tonnes de papier chaque année à La Réunion, dont une grande partie est gaspillée, puisqu’il n’y a pas de tri à la source. Notre objectif est de réduire au maximum l’enfouissement et de valoriser les ressources disponibles« , explique Grégory.
Cet engagement se reflète dans la qualité des services proposés et dans la sensibilisation des clients à l’importance du tri.
Grégory précise que « 100 % de ce que vous me donnez sera recyclé, revalorisé. 100 % de ce que je prends dans les entreprises est recyclé puisque l’on sur-trie et je fais des collectes dédiées. Derrière je ne remélange pas comme un camion jaune pourrait remélanger. En terme de qualité, on obtient pas du tout les mêmes degrés de qualité entre nos deux services.
Les objectifs et développement des activités sont également poussés par des valeurs fortes :
G.L : « Je transmets de la fierté d’agir pour son territoire, que ce soit pour les salariés ou pour les clients. Quand on trie bien on impacte le territoire. Notre action sert vraiment à quelque chose. C’est de la fierté de protéger son île. C’est un peu l’histoire du colibri. Chacun apporte sa contribution, non ? Moi, j’ai créé cette boîte pour rassembler tous les colibris. C’est ça l’idée ».
Perspectives d’avenir et de développement
Vers une autonomie complète
L’un des objectifs à long terme de Grégory est de rendre l’entreprise entièrement autonome : « Je souhaite que Bureau Recyclage puisse fonctionner sans ma présence quotidienne, avec des gens compétents qui ont compris comment cela fonctionne », affirme-t-il.
Cette vision implique de continuer à investir dans la formation et le développement des compétences des salariés.
Œuvrer de façon plus globale
Grégory explique également qu’au delà d’œuvrer via son entreprise avec un modèle centré sur l’humain, il œuvre également de façon citoyenne.
Il est profondément engagé dans des initiatives citoyennes et professionnelles à La Réunion. Il a été particulièrement investi dans le mouvement des gilets jaunes et participe activement à divers événements locaux. En tant que représentant et mandataire de la CPME (Confédération des Petites et Moyennes Entreprises), il travaille sur des plans de prévention et de gestion des déchets, représentant bénévolement les petites entreprises, qui constituent 90 % du tissu économique de l’île.
Il a également co-fondé une association avec Martine Nourry “K-pab6T”, axée sur le quartier prioritaire de Bras Fusil.
Aussi, durant la crise COVID, il a participé au rassemblement d’un groupe informel. Grâce à des imprimantes 3D, ils ont produit et distribué 9 500 masques visières le premier mois, en mobilisant citoyens et entreprises pour une cause commune. En tout 16 500 masques ont été distribués sur le territoire en 2 mois.
Grégory met un point d’honneur à tisser des liens entre les différents acteurs du territoire — entreprises, services publics, associations, syndicats et citoyens — pour créer une synergie efficace. Il valorise la fierté, l’engagement et la capacité à rassembler comme piliers de son action. Son objectif est de construire un réseau coopératif où chaque entité contribue au bien commun, reflétant une approche systémique et collaborative.
Le mot de la fin
A la fin des interviews j’aime demander aux personnes ce qu’elles aimeraient faire passer comme message aux personnes qui sont plutôt pessimistes au sujet du travail.
Voici la réponse de Grégory :
“Chaque cas est unique. Je comprends parfaitement le fait d’être exploitée sur le territoire réunionnais et de vous dire soit tu acceptes ces conditions là, soit de toute manière, t’inquiète pas, on en a beaucoup qui frappent à la porte. Donc aucune reconnaissance du travail, aucune perspective d’évolution généralement, je ne suis donc pas étonnée par ce constat là. Après ce que j’ai envie de leur dire est qu’il faut être sûr aussi qu’ils aient donné le meilleur d’eux même. Il faut aussi entendre que si on est dans une entreprise, il va falloir avoir de la régularité. Il va falloir pouvoir faire confiance à la personne, qu’elle soit à l’heure, qu’elle ne vole pas dans ton dos …”
Conclusion
L’exemple de Bureau Recyclage montre qu’il est possible de gérer une entreprise centré sur l’humain et de manière rentable. En mettant l’accent sur le mieux-être des salariés, Grégory a su créer un environnement de travail motivant et productif. Il contribue également à la protection de l’environnement et au développement durable de son territoire.
Les entreprises qui souhaitent s’inspirer de ce modèle peuvent commencer par analyser leurs pratiques de gestion et les questionner. Il est important d’investir dans des conditions de travail qui valorisent l’humain, tout en s’investissant dans des activités qui font sens.
Cette approche est bénéfique pour les salariés, et constitue également un levier de croissance et de pérennité pour l’entreprise et les territoires.
Bonus : La minute permaculture au travail
Comme à mon habitude, à chaque fin d’interview, je propose de piocher une carte “permaculture au travail”. J’ai d’ailleurs dédié un article à cela. Si vous ne l’avez pas encore lu, vous pouvez le faire en cliquant ici.
Grégory en a tiré 2 :
Grégory est étonné de la carte tiré : “C’est impressionnant. Oui, faut voir le nombre de trucs qui auraient pu correspondre. Parce que là, vous avez combien de cartes là ?« . Son étonnement m’a fait sourire … j’y suis habituée. Il poursuit :
« Le premier déchet, c’est celui qu’on ne produit pas. Comment transformer un déchet dans une ressource ? C’est très simple. C’est en fin de compte correctement trier, bien se renseigner sur les filières de tri. A La Réunion on a le Cluster Green et le SICR qui sont là pour ça. C’est local et ils peuvent informer sur toutes les filières REP (Responsabilité Élargie du Producteur). La conclusion est : triez bien, pour produire une ressource et non plus un déchet. ”
G. L : « La notion de contrôle ne me choque pas dans une entreprise si elle est faite avec bienveillance, qu’elle est constructive et qu’elle amène des pistes d’amélioration pour tous. Je n’ai pas envie de la remplacer par l’enthousiasme. Je pense qu’il faut mêler les deux ensemble et ça fonctionne très bien.
Les deux peuvent tout à fait se conjuguer dans une entreprise”
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